S’initier à l’œnologie : la (bonne) méthode et les (bonnes) adresses

S’initier à l’œnologie : la (bonne) méthode et les (bonnes) adresses

L’engouement pour la connaissance du vin continue de s’affirmer, cependant, pour en pénétrer les sens et l’esprit, elle ne peut s’abstraire d’un encadrement, la passion ne suffisant pas à en faire à une pédagogie. Que l’on se rassure, l’apprentissage ne se réduit pas à des cours magistraux et comporte nécessairement des dégustations qui font tout son attrait. Il faut également savoir que cette initiation ne se limite pas à l’ambiance d’un atelier et se fait sous d’autres formes, en l’occurrence par des visites ou des immersions dans le vignoble. Ces « virées » sont parfois agrémentées de parcours pittoresques ou d’ambiances châtelaines, histoire de conditionner les candidats au dépaysement. Cela étant, quel que soit le cursus suivi, l’important est d’acquérir le b.a.ba de l’œnologie, ce qu’assurent tous les cours dignes de ce nom. 

Comment apprend-on à déguster ?

Au-delà de la théorie, les méthodes d’initiation à l’univers du vin obéissent à une logique consistant à exercer ses sens à son contact. Ainsi, l’approche olfactive en constitue la première étape et met en jeu la détection et la mémoire des senteurs puisqu’il s’agit d’identifier les arômes du vin en question en les rapprochant à des odeurs connues de tous. En cela, celles des fruits constituent le corpus le plus éloquent, le raisin étant après tout un fruit ! Dans l’ambiance conviviale et participative d’un atelier, cette étape n’est pas la plus déplaisante. La phase gustative n’est pas en reste sur l’aspect de la curiosité et du plaisir, et si elle est plus ardue pour un palais candide, le formateur saura faire la part des choses pour structurer ses ressentis.

En pratique, on met en bouche une petite gorgée, on aspire un peu d’air de manière à révéler les saveurs, car il faut savoir que l’appréciation du goût passe par le nez ! En termes savants, cela s’appelle la rétro-olfaction, à savoir que la perception du goût est indissociable des arômes qui remontent au nez par l’arrière du palais. Si cela est facile à comprendre, l’exercice visant à mettre en œuvre toutes les facultés rétro-nasales demande de l’entraînement. Cependant, une fois la méthode acquise, elle devient un réflexe. Ensuite et surtout, on n’oublie pas de cracher…

Ainsi décrit, le mode opératoire de la dégustation peut paraître technique, voire compliqué à pratiquer, cependant, une fois passée l’appréhension de la première fois et les immanquables (petits) incidents autour du crachoir, on en redemande ! En effet, la redécouverte du vin sous cet angle et la fière sensation de devenir progressivement un expert risquent de rendre addictif à ce jeu. On peut effectivement parler de jeu quand il s’agit en plus de pimenter l’exercice et faire comme les professionnels, à savoir déguster à l’aveugle, c’est-à-dire sans voir l’étiquette du vin à tester. L’approche d’un vin dans ces conditions d’impartialité n’en est que plus grisante.

Où s’initier à l’œnologie ?

L’œnologie est la science recouvrant l’élaboration du vin, elle concerne également sa connaissance et sa dégustation. C’est ce dernier volet qui nous intéresse ici, et il est à la portée de tous ceux qui souhaitent un tant soi peu s’initier à ses arcanes. Pour cela, il existe une méthode éprouvée depuis bientôt deux décennies de son enseignement, baptisée en toute logique VOG : V pour vue, O pour odorat et G pour goût. Elle comprend trois cycles de formation, le premier voué à la dégustation proprement dite, le second à l’approfondissement de l’aspect aromatique, et le dernier à la connaissance des cépages et des terroirs. Chaque cycle dure 4 heures et propose 7 vins en dégustation. Il existe cependant des formations plus élémentaires de 2 heures avec 5 vins à analyser. L’avantage des formations VOG est d’être situées dans les grands centres urbains. Ainsi, 26 villes réparties sur le territoire national abritent un centre, tandis que la Belgique et le Luxembourg en sont les antennes périphériques.  

Une fois le bagage œnologique acquis et le palais suffisamment exercé, les heureux récipiendaires ont la possibilité d’assister à des dégustations plus sélectes de crus prestigieux, suivant des thématiques variées, avec parfois le privilège d’apprécier des vins à maturité. Et pour ceux qui souhaitent joindre l’utile à l’agréable, il existe bien des formules où le vin est prétexte à des activités ludiques ou à simplement des loisirs, sous forme d’escapades durant un week-end où la gourmandise et la détente peuvent être de la partie.

Les bonnes adresses pour trouver un enseignement à sa convenance figurent parmi celles proposées par Sport Découverte, un site centralisant les activités de loisirs, et parmi elles, des cours d’initiation à l’œnologie. On dispose ainsi d’un large choix de réservations qui peuvent indifféremment être offertes comme cadeau.    

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